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9 phrases à ne pas dire à une femme qui vient de vivre une fausse couche

9 phrases à ne pas dire à une femme qui vient de vivre une fausse couche

Souvent, les gens ne savent pas réagir face à une fausse couche et peuvent se montrer maladroits. Voici neuf phrases qu’il est cependant essentiel d’éviter si l’on tient à réconforter une personne.

C’est pourquoi il est nécessaire d’être vigilant.e et de faire attention à ce que l’on dit à une femme qui vient de faire une fausse couche. Souvent, les proches ont des propos malheureux et maladroits. Bien qu’ils ne soient pas malintentionnés, ils peuvent blesser. Ne minimisons pas leur douleur et surtout, ne les laissons pas se sentir incomprises. Cela commence par éviter de dire ces six phrases à celle qui vient de perdre son bébé :

  • « Tu es jeune, tu en auras d’autres » : ce bébé a existé, il est essentiel de le reconnaître pour vivre son deuil et pouvoir avancer.
  • « Ça arrive souvent » : le fait de savoir que cela touche 10 à 15% des grossesses ne rend pas ce drame plus facile à vivre.
  • « Si ça n’a pas marché, c’est que ça ne devait pas se faire » : encore une fois, ce bébé a existé, et la future maman l’a ressenti, vécu.
  • « Il vaut mieux que ça arrive maintenant plutôt que dans quelques mois » : imaginer des scénarios plus graves ne rend pas la douleur plus facile à encaisser.
  • « Tu as déjà un enfant, ce n’est pas si grave, pense à ceux qui n’en ont pas » : qu’il s’agisse du deuxième ou du septième enfant, une grossesse apporte toujours beaucoup de joie et d’espoir… et fait donc tout aussi mal quand elle se termine en fausse couche.
  • « C’est pour ça qu’il ne faut rien dire avant trois mois » : chaque femme est libre d’annoncer sa grossesse quand elle le veut et n’est pas à blâmer pour l’avoir fait trop tôt. D’ailleurs, comment peut-elle avoir du soutien de ses proches si personne n’était au courant ?
  • « À ce stade, ce n’était pas vraiment un bébé » : certaines femmes se sentent proches et fusionnelles avec leur bébé, même après seulement quelques semaines de grossesse. Le fait que le foetus n’était pas encore bien développé ne minimise en rien leur douleur.
  • « Au moins, tu sais que tu n’es pas stérile » : ce n’est pas parce que l’on sait que l’on pourra avoir d’autres enfants que la perte d’un bébé est moins tragique.
  • « Un jour, tu ne t’en souviendras plus » : à quel moment de sa vie une femme oublie avoir traversé un tel évènement ? Et ce n’est pas parce que c’est triste que ça doit être oublié.
  • Si vous ne savez pas quoi dire, ne dites rien, mais écoutez. Certaines femmes ont besoin d’en parler pour extérioriser et avancer, d’autres non. Quoi qu’il en soit, rassurez-les en disant que c’est normal d’être triste, bouleversée, en colère ou au contraire, de ne rien ressentir du tout. Il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises manières de vivre une fausse couche. Ce qui importe, c’est de reconnaître qu’elle peut représenter un vrai drame dans la vie d’une femme et qu’il est nécessaire de s’éduquer sur le sujet pour mieux les accompagner
  • SOURCE / AUFEMININ

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