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Au Japon, les femmes ne pourront prendre la pilule abortive qu’avec l’accord de leur conjoint

D’ici fin 2022, le gouvernement japonais devrait permettre aux femmes d’avorter sans intervention chirurgicale, à condition d’avoir l’aval de leur partenaire, rapporte The Guardian ce mardi 31 mai.

Par Tiphaine Honnet

Elles ne pourront bientôt plus avorter sans l’accord de leur conjoint. Au Japon, l’utilisation de la pilule abortive, dont la mise sur le marché devrait être autorisée d’ici la fin d’année, sera soumise au bon vouloir du conjoint et non pas de la principale concernée, rapporte ce mardi 31 mai le journal The Guardian dans ses colonnes. Ce consentement est déjà requis sur l’archipel pour les avortements chirurgicaux, à l’instar de onze autres pays dans le monde, comme le déplore l’OMS. De quoi entraîner la colère des associations militantes locales, dénonçant une nouvelle atteinte aux droits reproductifs des femmes.

Un accord problématique et un coût prohibitif

«Le “consentement du conjoint” devient un problème lorsqu’il y a un désaccord avec ce dernier, ou lorsque le conjoint force la femme à accoucher contre sa volonté» , s’inquiète Kumi Tsukahara, membre de l’association Action for Safe Abortion Japan. «Être forcée de poursuivre une grossesse non désirée est une violence et une forme de torture», ajoute la militante.

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