L’ancien premier ministre a annoncé, vendredi, renoncer à son mandat de député, stigmatisant l’enquête menée par la commission parlementaire sur le « partygate ».
Tremblement de terre politique au Royaume-Uni : l’ancien premier ministre Boris Johnson, l’homme du Brexit, un des dirigeants les plus charismatiques du pays, a annoncé rageusement, vendredi 9 juin, qu’il quittait son poste de député avec « effet immédiat ». Dans sa lettre de démission, il a accusé la commission parlementaire sur le « partygate » – les fêtes à Downing Street durant la pandémie – d’avoir fomenté sa perte.
Il se dit « stupéfait » de constater qu’elle « est déterminée à utiliser ses poursuites contre [lui] pour [le] chasser du Parlement ». La commission, qui a bouclé son rapport et l’a communiqué à M. Johnson il y a quelques jours, devait déterminer si l’ex-premier ministre mentait aux élus quand, encore en poste entre la fin 2021 et la mi-2022, il prétendait que « toutes les règles avaient été suivies » à Downing Street durant la pandémie de Covid-19.
Le dirigeant a toujours assuré avoir agi « avec sincérité » quand il participait à des pots de départ ou à des fêtes d’anniversaire, sans savoir qu’il violait des règles que son gouvernement avait lui-même édictées.
LIRE LA SUITE ICI
Les commentaires sont fermés.