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Brésil : le président Lula en larmes lors de son discours d’investiture

Douze ans après avoir quitté le pouvoir, le nouveau président brésilien a affiché sa volonté de réunir les Brésiliens et de protéger les plus fragiles de ses concitoyens.

Journée forte en émotions au Brésil. Officiellement intronisé président ce dimanche par le Congrès, Luiz Inacio Lula da Silva s’est directement adressé à la marée humaine vêtue de rouge, la couleur du Parti des Travailleurs, qui s’était rassemblée dans les rues de la capitale Brasilia.

“Plus personne ne sera un citoyen de seconde classe”

Après avoir reçu l’écharpe présidentielle d’une délégation de citoyens composée de plusieurs travailleurs dont un éboueur et une professeur, mais aussi de l’emblématique défenseur de la forêt amazonienne Raoni Metuktire – et ce en raison en l’absence de son prédécesseur Jair Bolsonaro qui devait remplir cette mission – Lula s’est montré extrêmement ému au moment de détailler les enjeux de son mandat.

“Je vais gouverner pour 215 millions de Brésiliens, et pas seulement ceux qui ont voté pour moi”, a-t-il lancé.

“Malheureusement, une grande partie de ce que nous avons construit en treize ans a été détruit en très peu de temps, notamment par les quatre années d’un gouvernement de destruction nationale dont l’histoire ne pardonnera jamais l’héritage”, a ensuite accusé le dirigeant de 77 ans.

Submergé par l’émotion et s’interrompant à cause de sanglots, le chef historique de la gauche s’est engagé à lutter contre la faim, “le plus grave des crimes” et à “combattre toutes les formes d’inégalités”. “Plus personne ne sera un citoyen de seconde classe”, a-t-il promis.

“Renaissance de la démocratie”

Elu de justesse le 30 octobre contre Jair Bolsonaro, le vieux lion de la politique brésilienne a été investi pour un troisième mandat à la tête du grand pays émergent, 12 ans après avoir quitté le pouvoir à l’issue de deux mandats (2003-2010).

Le retour de Lula au Palais du Planalto signe un come-back remarquable pour celui qui a connu la prison il y a seulement quatre ans après avoir été accusé de corruption. Un retour vécu comme une renaissance pour plusieurs de ses soutiens présents à Brasilia. “Nous avons passé quatre ans à souffrir. Aujourd’hui nous assistons à une renaissance de la démocratie”, insiste Lurdiana Araújo auprès de l’AFP.

Une minute de silence a également été observée au Congrès en hommage à la légende brésilienne du football, Pelé, décédé jeudi, et au pape émérite Benoît XVI, mort samedi.

SOURCE BFMTV

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