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Comment le monde des arts lutte contre le sida ? SAFETY PROMO

par Mathilde Wattecamps créé le 30 juin 2020

Depuis le début de l’épidémie dans les années 1980, le monde des arts a oeuvré pour lutter contre le sida et changer le regard. Retour sur des réalisations marquantes dans l’esprit du public.https://tpc.googlesyndication.com/safeframe/1-0-37/html/container.html

Comment le monde des arts lutte contre le sida ? SAFETY PROMO

Depuis l’identification du virus du sida, un long chemin a été parcouru : aujourd’hui, grâce à l’efficacité des traitements, une personne dépistée et prise en charge peut se projeter dans l’avenir car elle a une espérance de vie similaire à la population générale. Le Tasp (Treatment as prevention) a changé la vie des séropositifs-ves : nous savons aujourd’hui qu’une personne séropositive sous traitement et qui a une charge virale indétectable ne transmet pas le virus à sa/son partenaire. De plus, en plus du préservatif, il existe des stratégies de prévention très efficaces qui sont maintenant disponibles, comme la Prep (prophylaxie pré-exposition) qui protège les personnes séronégatives du VIH.
Compte tenu de ces progrès, dans une très large majorité de cas, une personne vivant avec le VIH n’atteindra jamais le stade sida.
Cependant les représentations de la maladie pour le grand public à ses débuts étaient beaucoup plus négatives : on en parlait comme d’un mal mystérieux dont on ne guérit pas. L’art a contribué à changer la représentation de l’épidémie, et continue aujourd’hui. Le 4 juillet prochain, retrouvez grâce à l’association AIDES un e-évènement culturel pour une célébration de l’amour, une ode à la vie, une parenthèse culturelle et artistique et pour collecter des dons contre le sida !

Alerter, rendre hommage et changer le regard

Les artistes et militant.e.s ont d’abord beaucoup cherché à alerter sur cette maladie, ignorée par les pouvoirs publics. Ainsi des associations de militants cherchent à dénoncer l’inaction des États par des actions spectaculaires, aux frontières entre art et provocation. Un service d‘Act Up à New York produit des émissions de télévision alternatives en direction des populations qui n’ont pas accès aux médias. En 1993, la même association place à Paris un préservatif géant sur l’obélisque de la Concorde.L’art a également permis de rendre hommage. Ainsi dans les années 80 débute la plus grande oeuvre d’art collaborative et populaire du monde : le patchwork des noms.
Cet immense ouvrage de broderie est constitué de milliers de pièces cousues depuis sa création en 1987 pour rendre hommage aux personnes mortes de la maladie.
À cette époque, de nombreuses personnes décédées des suites du sida ne bénéficient pas de funérailles, en raison à la fois de la stigmatisation sociale du sida ressentie par les membres survivants de la famille et du refus catégorique de nombreux salons funéraires et cimetières de s’occuper des restes du défunt. En l’absence d’un service commémoratif ou d’un lieu de sépulture, le déploiement du Patchwork était souvent la seule occasion dont les survivants pouvaient bénéficier pour se commémorer et célébrer la vie des êtres disparus qui leur étaient chers.

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