Ce virus
traine ses semelles a pas de geants
l’horloge du vent s’est brise
dans la gueule des folles nuits apocalyptiques
me voici seul face aux mots
qui enfilent leurs costumes de blues
de quoi demain sera t-il fait
j ai envie de chanter
de chambarder
de tout saccader
pour que le soleil reallume ses feux de rires
pour que nos reves enfouis aient enfin ce vrai visage
de l’aube ressuscite.
de quoi demain sera t-il fait
encore
je rumine ce vieux chant de pelerin
marin.
Andre Fouad
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