´Mots des confins
Le monde s’est arrêté de pleurer
Les sirènes livides des villes monstrueuses se sont tues pour faire place à l’étonnement viral
Les fourgons désemballés
Le crac en détail s’est ralenti
La vie s’est distancée d’avec l’amour
Et la main de mon ami
Ne se donne plus à l’altruisme
Le symbole s’est figé
Il est devenu fossille
Dans la paléontologie de nos regards
Je t’écris ces lignes Ana’Bèl
Depuis les nouveaux confins de l’ordre social redessinant les frontières qu’on croyait étiolées
Et donnant à la peur une proximité de suspicion
Le nouveau genre de l’humanité est celui de la distance, cette vielle distance inodore …qui évoque le parfum de l’exil.
Jhon Steve Bruenasch
Chanteur/Poéte
28 Mars 2020
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