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Des robots sexuels pour remplacer les hommes en 2025

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Les robots et le sexe : une prédiction de 2016 qui peine à se concrétiser

En 2016, le tabloïd britannique The Sun titrait avec éclat que « les femmes privilégieront davantage les robots pour du sexe que les hommes d’ici 2025 ». Cette affirmation, basée sur les prédictions du futurologue Ian Pearson, semble aujourd’hui bien éloignée de la réalité. Alors que l’année 2025 vient de commencer, il reste difficile d’imaginer un scénario où les robots auraient supplanté les relations humaines dans ce domaine, et encore moins de manière genrée.

Une prédiction mal interprétée ?

Ian Pearson, connu pour ses spéculations futuristes, avait en effet évoqué en 2016 la possibilité d’une adoption accrue des technologies immersives comme la réalité virtuelle et des jouets connectés pour enrichir la sexualité humaine. Cependant, l’interprétation sensationnaliste de The Sun semble avoir amplifié cette idée jusqu’à un point exagéré, suggérant une transformation radicale des pratiques intimes des femmes en seulement une décennie.

Si l’essor des technologies sexuelles est indéniable, la sophistication des robots humanoïdes reste, elle, bien en deçà de ce qui pourrait permettre de rivaliser avec des interactions humaines. Les modèles actuels, comme l’Optimus de Tesla, témoignent de progrès notables, mais ils sont encore loin de pouvoir offrir un semblant de connexion émotionnelle ou physique équivalent à une véritable relation humaine.

La futurologie : entre science et spéculation

La futurologie, discipline à laquelle appartient Ian Pearson, cherche à anticiper les évolutions technologiques, économiques et sociales à partir de tendances actuelles. Toutefois, ses prédictions se heurtent souvent à des limites, notamment dans les délais annoncés et l’acceptation par le grand public. Bien que fascinante, cette discipline est fréquemment accusée de privilégier le spectaculaire au détriment de l’exactitude, une critique renforcée par des médias avides de titres accrocheurs.

Une adoption plus lente qu’attendu

Si les technologies sexuelles ont effectivement gagné en popularité, notamment grâce à des innovations dans les jouets connectés et la réalité virtuelle, le remplacement des interactions humaines par des robots reste une idée largement spéculative. Les raisons en sont multiples : barrières technologiques, coûts élevés et, surtout, réticences socioculturelles.

Les prévisions qui plaçaient 2025 comme l’année du basculement vers une sexualité majoritairement robotisée s’avèrent donc prématurées. Pourtant, elles soulignent l’intérêt grandissant pour les nouvelles formes de plaisir, tout en rappelant que l’humain reste, pour l’instant, au centre de ces expériences.

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