Les Suisses ont accepté ce dimanche 15 mai la proposition visant à augmenter les dons d’organes grâce au passage au modèle du consentement présumé comme en France. Un principe dénoncé par certains, qui évoquent un problème éthique.
Selon les premières estimations de l’institut de sondage gfs.bern, 59% des électeurs ont accepté la modification de la loi sur la transplantation. Jusqu’à présent, une personne qui souhaite faire don de ses organes devait donner son consentement de son vivant. Désormais, qui ne souhaite pas donner ses organes devra le signaler explicitement.
Ces cinq dernières années, environ 450 personnes par an en moyenne ont reçu en Suisse -qui compte plus de 8,6 millions d’habitants- un ou plusieurs organes prélevés sur des personnes décédées. Mais fin 2021, il y avait plus de 1.400 personnes sur liste d’attente.nullclosevolume_off
L’an dernier, 72 personnes sont décédées alors qu’elles étaient en attente d’un don, selon la fondation nationale Swisstransplant.
Actuellement, il arrive souvent que la volonté de la personne concernée ne soit pas connue. C’est donc aux proches de se prononcer. Dans la majorité des cas, ils s’opposent au don d’organes, selon les autorités.Publicitéabout:blank
UN TAUX DE REFUS DES DONS D’ORGANES TRÈS ÉLEVÉ
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