En 2023, l’Inde devrait donc dépasser la Chine en tant que pays le plus peuplé du monde. En 2050, les Indiens seront 1,668 milliard, les Chinois 1,317 milliard.
« L’événement va se produire avec quatre ans d’avance sur le calendrier avancé dans la précédente livraison statistique de l’ONU, en raison d’une légère correction à la hausse de la dynamique indienne et d’une révision à la baisse, spectaculaire, des estimations de fécondité en Chine », où le nombre d’enfants par femme s’établit à seulement 1,18, selon le Monde , qui explique en outre que « le croisement des courbes indienne et chinoise va induire un bouleversement, un changement de paradigme, dans cette région du globe ».
Les humains n’ont jamais été aussi nombreux sur Terre. En l’espace de 70 ans, la population mondiale a en effet plus que triplé : de 2,6 milliards d’habitants en 1950, elle est passée à 7,753 milliards en 2020. Et la dynamique n’est pas prête de s’arrêter bientôt, puisque le 15 novembre prochain, selon une projection du département des affaires économiques et sociales de l’ONU publiée lundi 11 juillet, la Planète bleue accueillera son huit milliardième habitant.
Ces statistiques à donner le tournis imposent tout de même quelques nuances. Selon le département onusien, cette croissance spectaculaire est, en réalité, en grande partie imputable à huit pays au sein desquels sera concentrée plus de la moitié de la population mondiale attendue.
Quels sont ces pays ? Et comment expliquer cette dynamique ? On fait le point.
Un changement de paradigme
Des centaines de milliers d’années ont été nécessaires pour que la population mondiale atteigne un milliard d’habitants, mais il aura fallu seulement 200 ans pour qu’elle soit multipliée par sept. Alors qu’en 2011, la population mondiale franchissait la barre des 7 milliards d’individus, elle devrait a priori atteindre 8,5 milliards d’ici à 2030, avant de franchir, si elle maintient sa vitesse de croisière, les 9,7 milliards d’habitants en 2050, avec un pic à environ 10,4 milliards de personnes dans les années 2080.
Mais attention, derrière ces chiffres généraux, se cachent en réalité des dynamiques bien disparates. Comme l’explique l’ONU dans son rapport, une chute nette de la fécondité est constatée dans plusieurs pays dits développés. Aujourd’hui, « deux tiers de la population mondiale vivent dans un pays ou zone où la fécondité au cours de la vie est inférieure à 2,1 naissances par femme, soit à peu près le niveau requis pour une croissance zéro à long terme pour une population à faible mortalité ».
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