Le moustique et le cambrioleur… Ce n’est pas une fable, mais une véritable enquête policière qui s’est déroulée le mois dernier dans l’est de la Chine. Un rapport de police a été publié ces jours-ci, et c’est l’insecte qui a permis d’arrêter le voleur.
De notre correspondant à Pékin, Stéphane Lagarde
Les petits témoins sont morts sur la scène de crime, mais ils ont quand même fini par parler. Selon le rapport publié par le Bureau de la sécurité publique de Fuzhou, il était environ 13 heures, le 11 juin dernier, quand un monte-en-l’air s’est introduit par effraction dans un appartement d’un complexe résidentiel de la capitale de la province orientale du Fujian.
Le cambrioleur a mis la main sur plusieurs objets de valeur, rapporte le Global Times, avant de se faire cuire un œuf accompagné de nouilles instantanées, puis de passer la nuit tranquillement sur les lieux de son forfait.
Lorsque les policiers sont arrivés, la porte était fermée de l’intérieur, souligne le South China Morning Post. Le voleur venait de s’envoler par où il était arrivé, à savoir le balcon.
Le sang des maringouins
Sur place, aucun indice, sauf deux marques rouges sur les murs du salon qui venaient d’être repeints. Deux moustiques écrasés d’une main, agacée semble-t-il, sans que les propriétaires aient pris le temps de passer l’éponge. Intrigués, les enquêteurs ont fait analyser le sang pompé par les maringouins.
Et l’ADN a parlé, renvoyant sur un personnage connu des services de police qui a tout avoué. Les moustiques ont longuement été félicités sur les réseaux sociaux, avec également une avalanche de commentaires amusés, conseillant au voleur de porter une combinaison de protection contre le Covid-19 la prochaine fois, afin de ne pas laisser de traces.
SOURCE RFI
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