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“Et on remet le son” : le monde de la musique demande la reprise des concerts

“Et on remet le son” : le monde de la musique demande la reprise des concerts.

Le secteur musical se rebiffe. Face à la fermeture des salles de spectacles, Juliette Armanet et plusieurs artistes lancent le mouvement “Et on remet le son”. “La musique sans public, c’est non ! Ouvrez nos salles !” réclament-ils au gouvernement.

Le monde de la culture ne compte pas se laisser faire. Alors que le gouvernement avait annoncé la date du 15 décembre pour la réouverture des salles de cinéma, de théâtre, de spectacles ou encore les musées, finalement, face à la situation sanitaire, l’échéance a été repoussée en janvier. Un coup dur terrible pour un secteur fragilisé à cause de la pandémie de Covid-19. « C’est une situation tragique. (…) Ca a été un crève-coeur épouvantable de prendre cette décision. Je comprends tout à fait le monde de la culture. (…) Je veux que les artistes sachent que cette souffrance, on la partage » a expliqué Roselyne Bachelot, ministre de la Culture vivement critiquée par les artistes, ce matin sur France Inter. Des manifestations ont lieu partout en France pour la réouverture des lieux culturels, tandis que les artistes du monde musical tapent du poing sur la table. Grand Corps Malade s’en prend au gouvernement dans sa chanson “Pas essentiel”Patrick Bruel a dénoncé les mesures gouvernementales tandis qu’Amir a lancé l’opération “La culture s’offre” pour les fêtes de fin d’année, cruciales pour la culture.

“Pouvoir retrouver notre public, c’est possible”

Si le Premier ministre Jean Castex a annoncé un renforcement des aides au secteur culturel, l’offensive continue. Et c’est la chanteuse Juliette Armanet qui porte désormais le mouvement #EtOnRemetLeSon, demandant tout simplement la réouverture des salles de concerts. « La musique sans public, c’est non ! Ouvrez nos salles ! » peut-on lire sur un visuel jaune qui a déjà été partagé par Eddy de Pretto, la Sacem, La Grande SophieChristophe Willem ou Mosimann. « Voilà plusieurs mois que ma colère, mon incompréhension, ma tristesse grandissent » écrit l’interprète de “A la folie” sous sa publication, en déplorant la situation actuelle : « Voilà plusieurs mois maintenant que je vois des amis qui annulent toutes leurs dates de tournées, des festivals qui ferment boutique, des gens qui perdent leur emploi, des talents qui peinent à éclore, des sièges qui se vident. » Ce que réclament l’artiste et ses camarades est simple : « Pouvoir refaire notre métier. Pouvoir retrouver notre public. Basta. »

Source : CHARTSINFRANCE

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