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Étude : après 40 ans, le désir sexuel des femmes n’est pas mort

Une toute nouvelle recherche sur la libido a suivi l’intimité de plus de 3 200 femmes. Et bonne nouvelle, le sexe est toujours un allié de choix même passé le démon de midi.

 

par Celine Peschard

“Environ un quart des femmes considèrent que le sexe est très important, quel que soit leur âge”, a déclaré le Dr. Holly Thomas, auteure d’une étude, lors de la réunion virtuelle 2020 de la North American Menopause Society (NAMS), qui s’est ouverte le lundi 28 septembre 2020, relayée par CNN. Pour arriver à ce résultat, des chercheurs ont suivi plus de 3 200 femmes de plus de 40 ans. Le but ? Voir comment divers facteurs pourraient affecter ou on leur intérêt pour le sexe face à la ménopause. Résultat ? La libido reste vaillante, tel un monument historique, qui veut être encore et encore visité. La chute des hormones (œstrogène, progestérone) et les symptômes gênants comme la sécheresse vaginale n’affectent en rien le désir de l’autre. “L’étude a montré qu’un nombre important de femmes accordent toujours une grande importance au sexe, même en vieillissant, et ce n’est pas anormal”, a expliqué Mme Thomas, professeur adjointe de médecine à l’université de Pittsburgh.

Si les femmes sont capables de parler avec leur partenaire et de s’assurer qu’elles ont des relations sexuelles satisfaisantes et agréables pour elles, alors elles sont plus susceptibles d’y attacher une grande importance en vieillissant”, a-t-elle ajouté.

La fin d’un cliché

Dans des études passées, on avait pu lire que les femmes mûres avaient tendance à se désintéresser du sexe en vieillissant. Pourtant les professionnels de la santé affirment, comme le montre cette nouvelle recherche, que cette attitude ne correspond pas à la réalité vue dans les cabinets. “Certaines des études antérieures avaient suggéré que le sexe décline et que toutes les femmes perdent tout intérêt pour le sexe en vieillissant. Ce n’est vraiment pas le genre d’histoire que j’entends de la part de tous mes patients.”, a rétorqué le Dr. Holly Thomas.

Dans le détail, l’étude de la NAMS montre que pour la moitié des femmes (45 %), le sexe était important au début de la quarantaine et le devenait moins au fil du temps. 28% des femmes interrogées avouent accorder moins d’importance au sexe vers la quarantaine. Cependant, un autre quart des femmes de l’étude a déclaré le contraire. Quelque 27 % d’entre elles ont annoncé que le sexe reste très important pendant la quarantaine, la cinquantaine, la soixantaine… “Les femmes qui avaient des relations sexuelles plus satisfaisantes dans la quarantaine étaient plus susceptibles de continuer à valoriser le sexe en vieillissant”, a commenté Mme Thomas.

Le sexe selon des facteurs socio-économiques et culturels
Des facteurs socio-économiques et culturels pourraient également entrer en jeu quand il est question de sexe, d’après l’étude. Être instruite avec des revenus plus élevés faciliterait la sexualité. “Elles ont donc plus d’espace pour faire du sexe une priorité parce qu’elles ne se préoccupent pas d’autres choses”, a avancé le Dr. Holly Thomas. “Les femmes de différents groupes culturels ont des attitudes différentes… des niveaux de confort différents face à l’âge… et il est “normal” pour une femme de continuer à valoriser le sexe en vieillissant”. La dépression observée chez certaines femmes conduit à une chute de leur intérêt pour les rapports intimes après 40 ans.

Se sentir en harmonie avec sa sexualité

Chaque femme est libre de sa sexualité, qu’elle soit débridée ou pas. Mais la santé sexuelle ne doit pas être un tabou. Si vous avez des questions concernant la libido et l’âge, n’hésitez pas à en parler autour de vous et surtout à poser les bonnes questions à votre médecin ou gynécologue.

Pourquoi la sexualité est encore une charge mentale pour les femmes ?

 

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