Après celle de Charles III en mars, c’est une deuxième visite diplomatique qui est victime de la réforme des retraites.
INTERNATIONAL – Et de deux. Après le report de la visite d’État en France du roi Charles III le mois dernier, une deuxième visite diplomatique est victime de la réforme des retraites. Selon une information du Figaro, confirmées au Monde par Matignon ce lundi 10 avril, Élisabeth Borne ne se rendra en effet pas au Canada le 19 avril comme c’était prévu. Ce déplacement est « reporté de quelques semaines au vu du contexte national », a précisé Matignon au quotidien national.
La Première ministre était annoncée au Canada pour « les rencontres alternées France-Québec », ainsi qu’à Ottawa pour échanger avec le Premier ministre canadien Justin Trudeau. Ce déplacement pourrait avoir lieu désormais le mois prochain.
Les yeux rivés sur le Conseil constitutionnel
En France, la situation est explosive pour le gouvernement, qui attend, tout comme les syndicats, la date du vendredi 14 avril quand sera rendue la décision cruciale du Conseil constitutionnel sur la conformité de la réforme des retraites, adoptée au Parlement grâce au 49.3. Elle sera précédée la veille par une 12e journée de mobilisation des syndicats.
Dimanche, au lendemain de la 11e journée de mobilisation, environ 200 manifestants avaient accueilli Élisabeth Borne sous les huées devant l’hôpital de Rodez, où elle effectuait une visite sur la santé en milieu rural, signe d’une ambiance particulièrement tendue dans le pays.
Or ce contexte inflammable a déjà fait un déçu ces dernières semaines. En compagnie de son épouse Camilla, Charles III devait effectuer une visite d’État en France du 26 au 29 mars, pour ce qui aurait dû être son premier déplacement à l’étranger depuis qu’il a succédé à Elizabeth II. Une visite reportée en raison des manifestations contre la réforme des retraites. Le couple royal avait finalement mené une première visite à l’étranger en Allemagne, à Berlin.
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