Après avoir dominé le marché mondial de l’automobile, le Japon mise désormais sur les voitures volantes pour rester à la pointe de la technologie.
Le ministère de l’Economie a ainsi monté une équipe pour soutenir le développement de la voiture volante. Assurances, cybersécurité pour le pilotage autonome ou encore régulation du trafic aérien; les défis sont de taille pour créer une réglementation permettant l’émergence de ces nouveaux véhicules.
La feuille de route du gouvernement prévoit une mise en services des voitures volantes pour 2023, ainsi qu’un déploiement pour le grand public en 2030. Et les projets se multiplient. Les grandes entreprises japonaises comme Kawasaki, Subaru, NEC, mais aussi Boeing, Airbus ou Uber développent des prototypes.
Premiers tests avec succès
Cet été, la start-up japonaise Skydrive a fait voler sa voiture électrique pendant 4 minutes à une altitude comprise entre un et deux mètres. Pour l’instant, elle ressemble plus à une moto à hélices que véritablement à une voiture, mais la technologie fonctionne. Le prix de cet appareil est estimé à 300’000 dollars.
« Si les voitures volantes coûtent 10 millions de dollars, personne ne les achètera », affirme Sanjiv Singh, professeur à l’Institut de robotique de l’Université Carnegie Mellon (Pittsburgh). « Si elles volent pendant 5 minutes, personne ne les achètera. Si elles tombent du ciel de temps en temps, personne ne les achètera. »
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