Le tourisme en dehors des grandes villes pour un développement durable.
Le 27 septembre est une date réservée à la célébration de la journée mondiale du tourisme à travers le monde. Cette année, pour la première fois depuis 40 ans, les festivités seront co-organisées officiellement par les pays du bloc du MERCOSUR à savoir Bresil, Argentine, Paraguay, Uruguay et Chili et non par un seul État membre de L’organisation mondiale du tourisme ( OMT) comme d’habitude. « Tourisme et développement rural » tel est le thème retenu cette année par l’OMT qui met un projecteur sur le tourisme en dehors des grandes villes, considéré comme un important pourvoyeur d’emplois et un pillier de l’économie.
En Haïti, plus de la moitié de la population soit 52% vit dans les zones rurales dont les secteurs d’activité majeurs sont l’agriculture et le commerce, qui emploient à eux plus de 85% de la population active à la campagne. Donc le tourisme rural peut devenir un facteur central pour le développement économique de ces zones sans avoir à faire des investissements excessifs. Les sites touristiques bsr trouvant surtout dans les endroits les plus reculés peuvent être une source de richesse pour les riverains.
Les retombées ne peuvent qu’être positives et pourraient même les modes de vie des habitants si l’exploitation des patrimoines virtuels et bâtis se fait à bon escient. Tout ce qu’il demande c’est une politique de valorisation de ces patrimoines à la fois culturels et naturels, qui permettra de sauvegarder de nombreux vestiges plus modestes du patrimoine rural tout en étant un instrument à part entière du développement territorial.
De ce fait il faudra commencer par la sensibilisation des populations locales, la formation des personnels, la réhabilitation des équipements artisanaux dans les zones ciblées, ensuite rassembler les gestionnaires de site ou opérateurs pour renforcer leurs moyens d’intervention.
le tourisme rural est un levier qui garanti la production à petite échelle. Il offre l’opportunité de découvrir les savoir-faire des paysans, de déguster de bons produits du terroir, et de nouer des liens avec des populations locales. L’état haïtien a encore l’opportunité de miser sur les ressources du pays pour engendrer un développement durable vue que les touristes de nos jours penchent du côté des vacances écologiques. Ils adorent se rendre dans les campagnes pour partager pendant leurs séjours leurs cultures, leurs mœurs, leurs savoirs faire et savoir être, s’amuser sans pour autant détruire les biens que nous possédons.
« Ensemble, utilisons le tourisme rural comme arme pour combattre la déforestation »
Arol St Felix
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