Naomi Osaka, star japonaise du tennis, va avoir son manga
Naomi Osaka, star japonaise du tennis, va avoir son manga.
La sportive de 23 ans dit être impatiente de voir le résultat, tant les mangas ont bercé sa jeunesse et l’ont rapprochée de sa sœur.
- AFP
LIVRES – La Japonaise Naomi Osaka, ex-N.1 mondiale et figure du tennis, s’apprête à conquérir le monde de la fiction en devenant le personnage principal d’un manga qui sera publié dans un magazine destiné aux adolescentes.
Actuellement troisième du classement WTA, la joueuse qui a remporté trois tournois du Grand Chelem sera la vedette d’une nouvelle série nommée “Unrivaled Naomi Tenka-ichi” (“Naomi sans égale”) supervisée par sa grande sœur, Mari Osaka.
Elle sera publiée à partir de fin décembre dans le mensuel “Nakayosi” (prononcé “Nakayoshi”), dédié au genre de manga dit shojo, à destination d’un public féminin et jeune. La série sera dessinée par des sœurs jumelles mangaka réunies sous le nom de plume de Futago Kamikita.
“C’est très excitant pour ma sœur et moi, car lire des mangas et regarder des dessins animés quand nous étions petites est quelque chose qui nous a vraiment rapprochées”, a tweeté ce samedi 28 novembre la première concernée.
Un visage connu
L’an dernier, un dessin animé publicitaire mettait déjà en scène la championne métisse nippo-haïtienne, mais la société japonaise de nouilles instantanées Nissin avait dû cesser sa diffusion après avoir été accusée de lui blanchir sciemment la peau.
Naomi Osaka, qui a détrôné Serena Williams au sommet du classement des athlètes les mieux payées, est le visage de plusieurs marques au Japon, où elle jouit d’une grande notoriété.
Elle s’est également fait connaître cet été par son engagement auprès du mouvement Black Lives Matter.
Au tournoi de Cincinnati, elle avait ainsi décidé de ne pas jouer sa demi-finale pour protester contre les tirs de la police sur l’Afro-Américain Jacob Blake, provoquant la décision des organisateurs d’annuler toute une journée du tournoi et de décaler de 24 heures la fin de la compétition.
source : huffingtonpost
photo ; google
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