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Non, Sean Paul ne dit pas « Sean-euh Paul » au début de ses morceaux

Sean Paul a mis fin à vingt ans d’incompréhension. Le chanteur jamaïcain ne dit pas « Sean-euh Paul » au début de ses morceaux, mais « Chanderpaul », un hommage à son joueur de cricket favori.

So mi go so den ! La star du dancehall, Sean Paul est connue pour ses phrases cryptiques prononcées en introduction de ses principaux tubes. Et depuis vingt ans, ces phrases nourrissent une controverse au sein de sa communauté de fans. Dans son célèbre morceau Temperature (2005) ou encore dans Like Glue (2002), Sean Paul semble s’annoncer au cours des premières secondes. La plupart de ses fans croyaient entendre l’homme aux tresses dire « Sean-euh Paul ». Si vous-vous reconnaissez, accrochez-vous : Sean Paul n’a jamais dit « Sean-euh Paul » dans aucun de ses morceaux. 

C’est un utilisateur de twitter, @Santokie89, qui a d’abord eu le courage d’assumer ses opinions. Le fan a confessé avoir toujours pensé que Sean Paul faisait une dédicace à Shivnarine Chanderpaul, un joueur de cricket, sport très pratiqué dans tout le Commonwealth. Evidemment, la remarque du twittos a été largement moquée en ligne. Jusqu’à ce que l’on se rende compte qu’il avait raison.

Dans une interview accordée à Vice et qui porte sur le morceau Get Busy, Sean Paul avoue à la fin de l’interview qu’il a toujours fait référence au sportif des Trinidad. « Il y avait un célèbre joueur de cricket à Trinidad, Shivnarine Chanderpaul », explique-t-il. Tout le monde ne parlait que de lui. J’ai commencé à dire son nom dans les concerts et j’ai rencontré le gars Chanderpaul des années plus tard. Bravo à Shivnarine Chanderpaul. »

Shivnarine Chanderpaul a été nommé joueur de l’année par l’International Cricket Council en 2008. Wikipedia indique que « sa technique de batteur est peu conventionnelle : il attend la balle avec une position semblable à celle d’un crabe, face au lancer plutôt qu’en étant de profil. » 

La révélation faite par Sean Paul a fait l’effet d’une bombe sur nombre de ses fans et, plus généralement, sur toute une génération d’adolescents des années 2000. Un de ceux là, Jack Marrow, résume l’affaire : « Cela signifie que toute ma jeunesse n’était qu’un mensonge. » 

SOURCE VANITY FAIR.

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