Cinq bases vont éclore dans la région parisienne à l’horizon 2024. Pile à temps pour que les Jeux olympiques servent de vitrine à la France comme patrie des nouvelles mobilités.
Gaulois réfractaires ? Nombreux sont les Français qui ont le sentiment que leur pays apparait à l’étranger comme une nation de Gaulois réfractaires et allergiques à l’innovation. Qu’ils se rassurent ces Français, puisque Paris devrait être la première ville au monde où des taxis volants entreront en service. Merci les Jeux olympiques de 2024.
Trois lignes. Le modèle Volocity de la startup allemande Volocopter effectue ces jours-ci des vols-tests à l’aérodrome de Pontoise. L’objectif : obtenir d’ici deux ans la certification de l’Agence européenne de la sécurité aérienne (EASA) indispensable pour transporter des passagers à bord.
Des prix similaires à une course Uber. Avec une deadline fixée aux Jeux olympiques 2024 de Paris, ces services de taxis devraient dans un premier temps effectuer des vols sur trois lignes distinctes : Roissy <=> Le Bourget, Le Bourget <=> Austerlitz et Issy-les-Moulineaux <=> Saint-Cyr-l’École.
Comme l’explique Jean-Christophe Drai, directeur commercial de Volocopter France, au Figaro, les courses devraient d’abord coûter très cher (près de 200 euros) puis « à terme, l’objectif est de s’aligner sur les prix pratiqués par Uber ».
90 000 emplois. Selon la feuille de route de Volocopter et du groupe RATP, une dizaine de vertiports et destinations devraient éclore à l’horizon 2030 et plus de 3000 aéronefs pourraient entrer en service en Europe d’ici 2030. Un vaste chantier susceptible de créer 90 000 emplois en Europe pour la fabrication des aéronefs et des infrastructures. Un succès annoncé si l’on en croit ces chiffres, d’autant plus que selon l’EASA, « 83% des citoyens interrogés dans six pays européens, dont la France, ont un regard positif sur cette nouvelle forme de mobilité ».
Comme quoi, Anne Hidalgo, ça rime aussi avec “aller plus haut”.
SOURCE DÉTOURS
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