Qui est Daphné Menard ?
Les chants d’église de Port-au-Prince, où tout s’apprend à l’oreille, constituent les bases de ma formation de chanteur haitien. Et je reconnais que cette source a fait que j’ai une approche très organique et spirituelle de la musique. Étant d’un naturel curieux, j’ai un répertoire qui voyage beaucoup entre le classique, le jazz, la musique traditionnelle et populaire haïtienne, le soul. Mais entre tout cela, je demeure un rêveur qui croit que l’art a encore sa place en ces temps de crise.
Son parcours d’artiste ?
Après les études scolaires en 2008, j’ai eu la bénédiction de rencontrer des mentors formidables comme James Germain, Emeline Michel, Jocelyne Beroard, etc qui m’ont introduit dans le milieu professionnel. Ensuite, j’ai été l’École Nationale des Arts ou mon horizon musical s’est beaucoup étendu. Et c’est à partir de ces expériences que j’ai pu sortir en 2016 mon premier Single titré « Ann Pran Yon Chans ». Et « l’Appel » qui est le dernier morceau que j’ai diffusé en septembre dernier, est disponible sur toutes les plateformes en ligne. Entre résidence et concerts en Haïti et en Europe, je travaille entre temps sur la préparation de mon premier album qui j’espère sortira fin 2021.
Pourquoi la musique ?
Je pense que chacun à un « Appel » a rencontré durant son parcours sur terre. Ce travail pour lequel tu n’as pas besoin d’être payé et duquel personne ne peut te révoquer. Alors, je crois que la musique c’est l’Appel pour lequel j’ai été choisi. Sinon, je ne pense pas que j’aurais eu et aurais encore la force de la tenir car c’est en quelque sorte elle qui me retient.
Une petite idée de ton dernier spectacle en date ( RECONNAISSANCE).
Le 27 Décembre prochain au Yanvalou Restaurant, je présente « Reconnaissance ». Il s’agit d’un concert où je serai en duo avec le pianiste Josué Alexis. Et avec lui on a concocté un beau voyage compris entre diverses influences du monde et compositions originales. Le public est invité à partir de 3h Pm et au prix de 500 gdes, à célébrer ce moment en notre compagnie. Car nous croyons qu’en dépit de tout : « Nou bèl e nou la ».
James fleurissaint
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