Trahi par son historique Google, qui comportait une vingtaine de recherches très suspectes, le mari a été arrêté et mis en examen pour meurtre.
Une succession de questions qui laissent peu de doute sur ses intentions. Un Américain âgé de 47 ans est actuellement jugé aux États-Unis pour le meurtre de sa femme, qui n’a plus donné signe de vie depuis le 1er janvier. Le mari a été arrêté et mis en cause après que la police a découvert l’accablant historique de ses recherches internet autour de cette date.
D’après La Dépêche, qui reprend des informations de CNN, Brian Walshe aurait tué son épouse Ana, avant de démembrer son cadavre et de l’éparpiller dans différents conteneurs à poubelle de l’agglomération de Boston. C’est en tout cas l’hypothèse des enquêteurs, au vu des centres d’intérêt du suspect dans les jours entourant la date de la disparition de son épouse.
“10 façons de se débarrasser d’un cadavre si vous en avez vraiment besoin”
Quatre jours avant que sa femme ne s’évanouisse dans la nature, Brian Walshe se serait dans un premier temps renseigné, le 27 décembre, sur la marche à suivre pour obtenir le divorce. Dans sa déposition, l’accusé affirme qu’Ana s’est rendue au travail le 1er janvier au matin et qu’il ne l’a ensuite plus jamais revue.
Là encore, l’étude des recherches Google du suspect semble raconter une autre histoire. Très tôt le 1er janvier, le mari aurait ainsi fait des demandes pour le moins louches, tapant notamment dans sa barre de recherche : “Combien de temps avant qu’un corps commence à sentir ?”, “Comment empêcher un corps de se décomposer ?” ou encore “10 façons de se débarrasser d’un cadavre si vous en avez vraiment besoin”.
Certaines recherches réalisées sur la tablette de son fils
Dans les heures et les jours suivants, Brian Walshe aurait multiplié les recherches de ce type, se renseignant notamment sur le démembrement d’un corps, sur différents produits chimiques, mais aussi sur les processus d’identification d’un cadavre ou encore sur les modalités d’héritage en cas de perte d’un proche. Certaines de ses recherches auraient d’ailleurs été réalisées sur la tablette de son fils.
Le 2 janvier, le suspect aurait acheté, en espèces, pour 450 dollars de matériel (un seau, des lunettes, des bâches, une hachette et du bicarbonate de soude) dans un magasin de bricolage. Les recherches suspectes se seraient par ailleurs poursuivies, l’individu se demandant notamment : “Peut-on être accusé de meurtre sans corps ?”.
Son avocat affirme que les preuves sont insuffisantes
“L’histoire se met en place, et ces recherches sur Google étaient essentielles pour rassembler les pièces du puzzle, assure Misty Marris, l’une des avocates de la défense, citée par La Dépêche. Elles ont vraiment donné aux enquêteurs un plan de ce qu’il fallait chercher et où chercher”. CNN ne précise pas, toutefois, si les différentes parties du corps de la disparue ont été retrouvées.
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