En visite à Washington, le premier ministre britannique Rishi Sunak a annoncé que son pays accueillera un sommet mondial consacré à l’intelligence artificielle. Une manière pour le royaume d’outre-Manche de se positionner en acteur central de la régulation du secteur.
Le Royaume-Uni veut jouer un rôle central dans la régulation de l’intelligence artificielle (IA). Son premier ministre Rishi Sunak a annoncé depuis Washington que son pays accueillera le premier sommet mondial dédié à l’automne prochain. “Des pays ayant une approche similaire” sur le sujet se réuniront pour définir un cadre plus clair entourant une technologie qui a connu une accélération considérable ces derniers mois, engendrée par l’arrivée de ChatGPT.
À travers son initiative, le Royaume-Uni vise à accueillir à terme le siège d’un potentiel régulateur mondial de l’IA. Cependant, cette volonté pourrait être contrariée par les États-Unis et l’Union européenne, qui travaillent actuellement sur des législations ad hoc.
Le Royaume-Uni face à l’UE
Les eurodéputés se sont ainsi prononcés en mai en faveur d’un projet de loi plus strict visant les dérives des systèmes nourris à l’IA, sans pour autant entraver l’innovation. Preuve que cet exercice d’équilibriste n’est pas aisé, ce texte proposé dès 2021 par la Commission européenne a déjà fait l’objet de plus de 3000 amendements. Il devrait être soumis à un vote en plénière au Parlement européen en juin, avant le début des négociations entre ledit Parlement, le Conseil et la Commission européenne.
LIRE LA SUITE ICI
Les commentaires sont fermés.