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Universal Music réclame 500 millions de dollars au label français Believe 

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Universal Music Group poursuit Believe et TuneCore pour contrefaçon, réclamant 500 millions de dollars

Le géant de l’industrie musicale Universal Music Group (UMG) vient de lancer une offensive judiciaire d’envergure contre le label français Believe et son distributeur de musique en ligne TuneCore. UMG, aux côtés des labels ABKCO Music & Records et Concord Music Group, accuse Believe de violations massives du droit d’auteur et réclame au moins 500 millions de dollars en dédommagements pour « avoir capté de la valeur » via des versions contrefaites d’enregistrements protégés. Le procès, intenté devant un tribunal de New York, met en lumière les enjeux cruciaux du respect des droits d’auteur dans l’industrie du streaming et la lutte contre les contrefaçons musicales.

Des contrefaçons sous des pseudonymes trompeurs

Dans le détail de la plainte, UMG et ses alliés dénoncent une pratique qu’ils qualifient de « violations industrielles » des droits d’auteur. Les contrefaçons en question reprennent des tubes d’artistes mondialement connus sous des versions remixées ou accélérées. Les artistes sont souvent renommés avec des variantes orthographiques qui, selon Universal, visent à tromper les auditeurs tout en échappant aux détections automatiques. Parmi les exemples cités figurent des noms comme « Jutin Biber » pour Justin Bieber, « Llady Gaga » pour Lady Gaga, ou encore « Arriana Gramde » pour Ariana Grande, destinés à ressembler aux noms des stars tout en contournant les droits d’auteur.

TuneCore, le distributeur au centre des accusations

TuneCore, la plateforme de distribution numérique appartenant à Believe, est particulièrement ciblée dans cette affaire. En effet, elle permet à tout artiste ou maison de disque d’auto-publier ses œuvres sur des plateformes de streaming, telles que Spotify ou Apple Music. Cependant, Universal et les autres plaignants reprochent à TuneCore de ne pas exercer de contrôle suffisant pour empêcher l’infiltration de contrefaçons dans son catalogue. Selon UMG, cette passivité face aux « artistes frauduleux et maisons de disque pirates » contribue directement à la prolifération de copies illégales, au détriment des titulaires de droits.

Believe réfute les accusations et défend ses pratiques

Face aux accusations, Believe a fermement contesté les affirmations d’UMG, déclarant que le respect des droits d’auteur est une priorité pour l’entreprise. Un porte-parole a insisté sur le fait que Believe a mis en place des « outils et procédures robustes » pour lutter contre la contrefaçon, ajoutant que ce phénomène est un défi constant pour toute l’industrie musicale. L’entreprise a ainsi annoncé son intention de défendre activement sa position en justice, tout en continuant à renforcer ses mécanismes de contrôle.

Un nouvel épisode dans la lutte d’UMG contre les infractions numériques

Cette affaire rappelle un récent différend entre Universal Music Group et le réseau social TikTok. En mai dernier, après un bras de fer de trois mois, UMG avait fini par conclure un accord de licence avec ByteDance, la société mère de TikTok, pour permettre la diffusion de ses morceaux sur la plateforme. Ce type de confrontation témoigne de la vigilance accrue des majors face à l’usage non autorisé de leurs catalogues sur les plateformes numériques, un enjeu de taille à l’ère du streaming et des réseaux sociaux.

Un impact potentiel pour l’industrie

Si Universal Music Group obtient gain de cause, cela pourrait établir un précédent majeur pour les plateformes de distribution de musique en ligne, les obligeant à renforcer les contrôles pour éviter les contrefaçons. Un tel verdict pourrait également affecter d’autres acteurs du secteur qui recourent à des systèmes similaires de distribution, où les vérifications sont parfois insuffisantes face à la créativité des contrefacteurs.

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