Vous ne le saviez peut-être pas, mais cette simple fonctionnalité est le résultat d’un processus d’ingénierie et de logistique très coûteux.
Apple vient de signer un contrat de plusieurs milliards de dollars avec un de ses sous-traitants clés, Broadcom. L’accord, qui court sur plusieurs années, stipule notamment que la société devra fournir des technologies 5G à Cupertino, probablement à destination de l’iPhone. Ceci alors même que jusqu’ici, ce sont surtout les modems dédiés de Qualcomm qui y faisaient parler d’eux. Mais depuis peu, les analystes supposent à grand voix que les iPhone finiront un jour par proposer leur propre solution de connexion propriétaire, du moins en ce qui concerne la conception. Et pour cause : il faudra toujours des prestataires pour l’étape finale, tant que des usines pommées ne sortiront pas de terre.
D’après le communiqué de presse partagé par Apple à l’occasion, cet événement d’envergure entre dans le cadre d’un investissement majeur de 430 milliards de dollars aux États-Unis, dédié à soutenir l’économie locale lors des cinq ans à venir. Il est ainsi question de produire chez l’Oncle Sam, avec forcément des coûts bien plus élevés que la main-d’œuvre asiatique. Mais celle-ci inquiète, notamment au plus fort depuis que la question géopolitique de Taïwan n’est pas tranchée. C’est sur l’île que sont assemblées toutes les puces Apple silicon, mais c’est encore en Chine que sont terminés la plupart des iPhone.
Une adoption encore hésitante
Malgré tout, encore aujourd’hui, la 5G se fait assez discrète dans le paysage européen. Seuls 4% des habitants seraient ainsi abonnés – selon des chiffres de 2021 signés GSMA. Un nombre qui pourrait grimper à 44% d’ici 2025, date à laquelle certains voient déjà sortir l’Apple Car.
Sur iPhone, Apple tente cependant de proposer quelques changements, avec par exemple l’arrivée d’une option pour forcer la connexion en 5G si l’utilisateur ne souhaite pas passer par les autres normes de données mobiles. Mais les forfaits mobiles associés ne représentent qu’une part encore négligeable des revenus générés par les différents opérateurs aujourd’hui, avec seulement trois millions d’abonnés en métropole (ARCEP, chiffres 2022).
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