Le Bayern Munich remporte la Ligue des Champions !
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GrĂące Ă un but de Coman, le Bayern Munich sâest imposĂ© 1-0 en finale de la Ligue des Champions face Ă un PSG qui nâa pas su trouver la solution.
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« RĂȘvons plus grand ». Sur lâĂ©chelle des plus grands rĂȘves quâun club de football puisse avoir, affronter le Bayern Munich en finale de Ligue des Champions nâest certainement pas trĂšs loin du sommet. Mais il ne sâagissait dĂ©jĂ plus de rĂȘver ou de sâĂ©merveiller pour les Parisiens. Battre lâenjeu par le jeu, mettre le collectif avant le « Je » pour enfin accĂ©der au Graal. Ce match opposait deux des attaques les plus lĂ©tales dâEurope et qui dit match dâattaquants, dit match de gardiens. Et ce soir, on peut dire quâils Ă©taient Ă la hauteur et ce, des deux cĂŽtĂ©s du prĂ©.
DĂšs la 18e minute, le « mur » Neuer montrait ses rĂ©flexes de gardien de Hockey devant Neymar, bien servi par MbappĂ©. En face, Navas Ă©tait chanceux. La frappe croisĂ©e du droit signĂ©e Lewandowski heurtait le montant du portier du PSG, qui allait avoir lâoccasion de sâillustrer quelques instants plus tard face Ă un coup de casque du redoutable polonais aux 5m50. Peu avant le repos, le PSG sâoffrait une belle frayeur quand Kingsley Coman Ă©tait retenu lĂ©gĂšrement par le col dans la surface par Thilo Kehrer. Lâarbitre ne bronchait pas nĂ©anmoins et les deux Ă©quipes rentraient aux vestiaires sans avoir pu altĂ©rer le tableau de marque.
Dans un match Ă la physionomie sĂ©duisante, les deux Ă©quipes se rendaient coup pour coup, pour un duel spectaculaire, saupoudrĂ© dâun peu de tension dans les Ă©changes en dĂ©but de seconde pĂ©riode, le Bayern haussant le ton en termes dâagressivitĂ©. Une stratĂ©gie qui allait sâavĂ©rer payante, puisque le champion dâAllemagne ouvrait le score Ă lâheure de jeu par nul autre que Kingsley Coman. Le Français marquait face Ă son club formateur dâune tĂȘte croisĂ©e sur un service de Kimmich. Le PSG allait avoir la sienne, de tĂȘte, au fond de lâeau pendant quelques minutes.
Encore trouvĂ© par Kimmich dans le dos de Kehrer, Coman sollicitait Thiago Silva qui devait sauver sur sa ligne la tentative de lâancien parisien, alors que Kimpembe devait sortir un sauvetage parfait devant Lewandowski. Le PSG rĂ©agissait Ă 20 minutes de la fin, mais Marquinhos se heurtait Ă un Neuer stratosphĂ©rique, qui allait dâailleurs encore sâillustrer en fin de match face Ă MbappĂ©.
On ne pouvait pas en dire autant des individualitĂ©s offensives du PSG, qui nâont jamais pu gĂ©nĂ©rer dâĂ©tincelle ou fournir une plus-value assez substantielle pour faire basculer la rencontre. Le PSG sâincline donc aux portes de lâexploit et comme un symbole, câest un ancien de la maison qui lui barre la route.
Les pessimistes chercheront à y lire une leçon, les optimistes préféreront mettre en surbrillance le beau parcours parisien en C1 cette saison. Le coup de sifflet final a retenti, mais ce match-là ne fait que commencer. En face, le constat est clair, limpide, mécanique, parfait : supérieur collectivement et individuellement, le Bayern gagne. Encore.
SOURCE : beinSportÂ
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