Pour certains plus de 10 ans après des soins dentaires, environ 5 000 patients des centres hospitaliers des Hautes-Pyrénées sont invités à réaliser un dépistage des hépatites B, C et du VIH. Un défaut de stérilisation de matériel utilisé pour des soins dentaires est à l’origine de ce rappel.
Citée par France 3 Occitanie, la mère d’un patient soigné en 2012 se dit “étonnée, en colère et apeurée“. Une autre patiente s’interroge également sur le délai entre les soins et l’annonce de ce rappel : “Apparemment, j’ai dû y aller en 2006, sans doute en urgence, car j’ai un dentiste dans le privé. Je ne m’en rappelle plus du tout ! (…) Ce qui m’interroge et m’a la plus surprise, c’est pourquoi, on est avertis 17 ans après. Ça serait un an ou deux, je veux bien, mais depuis 2006… Comment s’en sont-ils rendu compte ? J’aimerais bien en avoir l’explication !“.
Séverine Lalanne, responsable qualité et de la gestion des risques de l’hôpital de Bagnères-de-Bigorre, explique dans les colonnes de France 3 Occitanie que “ce courrier fait suite à une problématique nationale puisque c’est arrivé aussi à l’hôpital de Rouen et de Lyon. Le défaut de stérilisation concernerait des portes instruments rotatifs servant aux soins dentaires“. Et de compléter : “Ces portes instruments rotatifs, il faut qu’ils aillent en stérilisation. Ce qui était le cas, mais pas suffisamment, car les recommandations du constructeur indiquaient que d’aller au bout du processus abîmait l’appareil. (…) Il n’y a pas de cas avéré, mais on a quand même voulu se remettre dans les clous. L’ARS nous a accompagnées là-dessus et l’idée a été de rappeler les patients comme les hôpitaux de Lyon et de Rouen même si le risque est très faible, voire nul“.
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