Le gouvernement Néo-zélandais a dévoilé ce mardi son projet de loi de taxer les émissions de gaz à effet de serre des animaux d’élevage. Le but ? Lutter contre le changement climatique en ciblant notamment les pets et les rots de vaches ainsi que l’urine du bétail. Si elle est actée, cette taxe serait une première mondiale.
La Nouvelle-Zélande a dévoilé mardi son projet de taxer les émissions de gaz à effet de serre des animaux d’élevage, dans le cadre d’une proposition controversée visant à lutter contre le changement climatique. La Première ministre Jacinda Ardern a déclaré que cette taxe serait la première de ce type au monde.
Les gaz naturellement émis par les 6,2 millions de vaches néo-zélandaises figurent parmi les plus gros problèmes environnementaux du pays. Le programme prévoit que les agriculteurs paient pour les émissions de gaz de leurs animaux, comme le méthane contenu dans les pets et les rots des vaches, et le protoxyde d’azote contenu dans l’urine du bétail.
Jacinda Ardern a déclaré aux agriculteurs qu’ils devraient être en mesure de récupérer leur argent, en augmentant les prix de leurs produits respectueux du climat.
Elle a déclaré que cette “proposition réaliste” réduirait les émissions agricoles tout en rendant les produits plus respectueux de l’environnement, renforçant ainsi la “marque d’exportation” de la Nouvelle-Zélande.
Inciter à planter des arbres
Le gouvernement espère aboutir à une signature de son projet d’ici à l’année prochaine et la taxe pourrait être introduite dans trois ans. Mais avec les élections prévues dans quinze mois en Nouvelle-Zélande, ce projet pourrait coûter à Jacinda Ardern des bulletins de vote ruraux, car les agriculteurs ont rapidement condamné le pr…
Les commentaires sont fermés.