Les batteries de smartphone devront bientôt être amovibles, et remplaçables facilement.
Le 15 juin dernier, le Parlement européen a validé un projet de loi attendu de longue date au cours d’une de ses sessions plénières à Strasbourg. Comme avec le port de charge unique et la fin des blocs secteur, le vieux continent entend réduire encore davantage l’impact environnemental de nos appareils électroniques, en imposant aux constructeurs l’utilisation d’une batterie amovible. Destinée à encourager la réparabilité, l’économie circulaire et le développement durable, on fait le point sur cette nouvelle mesure.
Retour vers le passé pour mieux appréhender l’avenir.
Au début de l’essor du smartphone, la plupart de nos terminaux profitaient déjà d’une batterie amovible, qu’il était souvent nécessaire d’enlever pour insérer les cartes SIM et MicroSD. Cette habitude a peu à peu disparu du marché, au profit d’accumulateurs plus fins directement collés aux composants du téléphone. Si le fait de souder la batterie au reste du terminal revêt quelques avantages — notamment la possibilité d’affiner encore plus ses modèles — elle a surtout pour effet d’empêcher la réparation, obligeant fréquemment les consommateurs et consommatrices à faire appel à des réparateurs agréés, et fatalement onéreux.
Cette impossibilité de changer l’un des consommables les plus fragiles du smartphone profite ainsi à l’obsolescence programmée et à la surconsommation.
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