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En Italie, un lycée accepte d’introduire le congé menstruel pour ses élèves

Le lycée Nervi-Severini, situé à Ravenne, dans le nord du pays, va donner à ses élèves souffrant de dysménorrhée la possibilité de bénéficier de deux jours de “congé menstruel” par mois. Une première en Italie.

Comme le raconte RaiNews, l’initiative est partie des lycéennes elles-mêmes. Au sein du lycée artistique Nervi-Severini de la ville de Ravenne, “les représentantes des élèves au conseil du lycée ont souligné que beaucoup de filles souffraient de crampes menstruelles parfois si fortes qu’elles empêchaient le déroulement normal des activités”.

Pour appuyer ces propos, les lycéennes ont recueilli les témoignages de seize camarades, et demandé ensuite à l’institution d’introduire une forme de congé menstruel, semblable à celui qui a été approuvé en première lecture pour les salariées en Espagne. Une proposition acceptée par le directeur d’établissement, Gianluca Dradi, dont les propos à ce sujet sont relayés par le site d’information de la télévision publique italienne.

“Il s’agit probablement de la première initiative de ce genre en Italie”, explique le dirigeant scolaire, qui, en mai 2022, avait déjà défrayé la chronique en autorisant la mise en place d’un cahier d’appel non genré dans ce même établissement.

Une mesure qui prévoyait la possibilité, pour les élèves dont le processus de changement de genre est en cours, de choisir le prénom par lequel ils souhaitaient être désignés sur ce document non officiel (ainsi que dans les e-mails).

Un certificat à présenter une fois par an

Aujourd’hui, le lycée Nervi-Severini est donc à nouveau cité dans les journaux transalpins pour une mesure qui autorisera les élèves à bénéficier de deux jours de “congés menstruels” mensuels. Ce droit sera lié à une seule condition : fournir une fois par an un certificat médical attestant de problèmes de dysménorrhée.

Ces absences liées aux menstruations douloureuses ne seront pas comptabilisées dans le total annuel des jours que les élèves peuvent manquer sans écoper d’une sanction.

Un résultat salué par Gianluca Dradi, qui se félicite du processus vertueux qui a porté à l’adoption de cette mesure : “C’est ainsi que l’on rend les élèves protagonistes de la communauté scolaire : en créant un parcours qui leur permet d’apprendre comment résoudre un problème avec les instruments démocratiques à l’intérieur des organes collégiaux existants.”

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