Disparition du petit Emile : une nouvelle phase de l’enquête commence avec l’analyse des données récoltées lors du ratissage du hameau

Une “masse considérable d’informations” ont été recueillies, notamment au niveau téléphonique, selon le procureur.

Ce qu’il faut savoir

Une seconde phase d’enquête s’ouvre, trois jours après la disparition du petit Emile. Alors que les enquêteurs n’ont toujours “aucun indice, aucune information, aucun élément”, l’analyse des données récoltées lors du ratissage du hameau va commencer, mercredi 12 juillet. Ce sera un “temps plus long”, a averti le procureur de la République de Digne-les-Bains, Rémy Avon, évoquant une “masse considérable d’informations” recueillies, notamment au niveau téléphonique. Suivez notre direct.

Aucune piste sérieuse. Mallgré la mobilisation, “nous ne disposons d’aucun indice, d’aucune information, d’aucun élément qui puisse nous aider à comprendre cette disparition”, a affirmé le procureur de la République, ajoutant que si Emile, deux ans et demi, s’était perdu, une hypothèse de moins en moins probable, son pronostic vital serait sans doute “très très engagé”.

Des moyens d’enquêtes supplémentaires. Le nombre d’enquêteurs va être renforcé, passant de 15 à 20, et la cellule d’enquête va désormais devenir une cellule “nationale”, lui permettant de disposer de moyens scientifiques et techniques élargis.

De très nombreux appels. S’agissant de la ligne téléphonique dédiée, elle a déjà reçu 1 200 appels, a annoncé le procureur, en appelant à la “citoyenneté” pour ne pas noyer les enquêteurs sous des informations inutiles. Il a ainsi donné l’exemple d’un signalement qui a entraîné la mobilisation d’une équipe pour faire une levée de doute en contrôlant un camping-car dans l’Isère.

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