Les membres du gouvernement américain se préparent à voter ce week-end sur une proposition de loi qui pourrait entraîner l’interdiction de TikTok aux États-Unis. Le PDG de Tesla a exprimé vendredi que cette action violerait la liberté d’expression.
Selon lui, il est question de « liberté d’expression ». Elon Musk a exprimé son opposition à l’interdiction de TikTok aux États-Unis vendredi, alors que les représentants gouvernementaux américains se préparent à voter une loi ce week-end qui pourrait éventuellement conduire à la suppression de la plateforme très populaire.
« De mon point de vue, l’interdiction de TikTok aux États-Unis ne devrait pas être envisagée, même si cela pourrait avantager la plateforme X », a-t-il exprimé sur X (anciennement Twitter), la plateforme qu’il a acquise à la fin de 2022. « Cela contredirait les principes de la liberté de parole et d’expression. Ce n’est pas ce que l’Amérique incarne », a ajouté le propriétaire et/ou dirigeant de Tesla, SpaceX, X et d’autres sociétés.
Depuis un certain temps, les autorités américaines surveillent TikTok, de nombreux responsables soutenant que cette plateforme de vidéos courtes et divertissantes offre à Pékin la possibilité d’espionner et de manipuler les utilisateurs aux États-Unis.
« TikTok exprime des regrets »
La Chambre des représentants américaine prévoit de voter samedi sur un vaste plan d’aide à l’Ukraine, Israël et Taïwan, qui inclut également une législation concernant le réseau social. Si elle est adoptée, cette mesure obligera ByteDance, la société mère chinoise de TikTok, à vendre l’application dans un laps de temps limité, faute de quoi elle sera retirée des boutiques d’applications d’Apple et de Google aux États-Unis.
Dans les réponses au tweet d’Elon Musk vendredi, des utilisateurs de X ont exprimé leur inquiétude quant à la possibilité qu’une interdiction de TikTok crée un précédent pouvant être utilisé contre d’autres réseaux sociaux. En effet, la loi visant la plateforme de ByteDance accorderait également au président américain le pouvoir de désigner d’autres applications comme des menaces pour la sécurité nationale si elles sont sous le contrôle d’un pays considéré comme hostile aux États-Unis.
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