“Le Vatican repense sa position : le pape François suggère des bénédictions pour les couples homosexuels. Les détails de cette proposition inédite.”
Le pape François, dans une lettre rendue publique par le Vatican le 2 octobre, a évoqué l’idée d’une “bénédiction” pour les couples homosexuels. Cette proposition marque un changement significatif par rapport à la position précédente du Vatican.
La Réponse du Pape aux Cardinaux Conservateurs
Le pape François a répondu à cinq cardinaux conservateurs préoccupés par le Synode sur l’avenir de l’Église. Il a précisé que cette bénédiction ne devrait pas être confondue avec le mariage sacramentel, mais elle pourrait être envisagée après une étude plus approfondie.
Une Demande “Oui” ou “Non”
Les cardinaux avaient sollicité une réponse catégorique à cinq questions en août, mais la réponse du pape en juillet, désormais publique, demeure “la réponse officielle”, même si les cardinaux ne sont pas satisfaits.
Un Soutien aux Lois Civiles
Il est important de noter que le Vatican considère toujours le mariage comme l’union entre un homme et une femme, mais le pape François a exprimé son soutien aux lois civiles accordant des droits aux conjoints de même sexe. Dans certaines régions d’Europe, des prêtres catholiques ont béni des unions homosexuelles, sans condamnation du Vatican.
La Question de la Bénédiction
La position actuelle du Vatican est que Dieu ne peut pas bénir le péché, ce qui explique son opposition passée aux bénédictions pour les unions homosexuelles. Cependant, le pape François a évoqué la nécessité de la “charité pastorale”, de la patience et de la compréhension dans ce débat.
La Prudence Pastorale
Le pape a souligné que la “charité pastorale” devrait discerner si certaines formes de bénédiction, demandées par des individus, ne transmettent pas de fausses conceptions du mariage. Il a rappelé que les demandes de bénédiction sont des appels à l’aide à Dieu et à une meilleure vie.
Traitement des Situations Morales
Le pape François a également noté que certaines situations sont objectivement “inacceptables sur le plan moral”, mais que la “charité pastorale” exige de traiter les personnes comme des pécheurs qui ne sont peut-être pas entièrement responsables de leur situation. Il a plaidé pour une approche cas par cas.
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