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Cette partie de votre corps continue de vivre une fois que vous êtes mort

Après la mort, les bactéries de notre corps nous survivent et participent à la décomposition de nos tissus, explique une chercheuse spécialiste du “nécrobiome” dans The Conversation.

La “vie après la mort” ? Jennifer DeBruyn, Professeur de microbiologie environnementale, Université du Tennessee, a une spécialité tout à fait à part : elle étudie le nécrobiome, c’est-à-dire les microbes qui vivent à l’intérieur, à la surface et autour d’un corps en décomposition.

C’est une découverte étrange qu’a faite Jennifer DeBruyn, professeure de microbiologie environnementale à l’université du Tennessee. Dans une étude publiée le 28 septembre dernier dans la revue spécialisée en ligne The Conversation, la scientifique révèle qu’une partie du corps humain peut rester en vie plusieurs années après la mort.

En effet, chaque corps est composé de plusieurs milliards de micro-organismes permettant de digérer les aliments, de produire des vitamines essentielles, ou encore de se protéger de certaines infections. Et si d’aucuns pensaient que ces microbes mouraient en même temps que le reste du corps, ce n’est en réalité pas le cas.

Lorsqu’une personne meurt, son cœur cesse de battre et ne peut donc plus faire circuler le sang et l’oxygène dans l’ensemble du corps. Résultat ? Les cellules privées d’oxygène s’autodétruisent pendant un phénomène que les experts appellent l’”autolyse”. Au cours de cette dégradation cellulaire, les microbes et bactéries intestinaux, également nommés Clostridia, vont se propager et se nourrir des enzymes des cellules en décomposition. Comme l’indique Jennifer DeBruyn, la dégradation cellulaire est “une excellente nourriture pour les bactéries symbiotiques“. Les microbes vont donc pouvoir se nourrir dans le but de se développer et de s’adapter à leur prochain environnement.

Les microbes continuent de vivre après la décomposition

À la fin du processus de décomposition, les microbes sont rejetés dans le sol. Ils intègrent ainsi un nouvel environnement, où il est particulièrement difficile de vivre en raison des variations de température, d’humidité et de nutriments, et qui est également composé d’une tout autre communauté microbienne. Cependant, à en croire les révélations de Jennifer DeBruyn, nos microbes s’adaptent. Mieux encore, certaines analyses d’échantillons du sol permettraient d’identifier la signature ADN des microbes associés à l’hôte, et ce, plusieurs années après sa décomposition. Alors, oui, même après la mort, notre corps continue de vivre à une échelle microscopique.

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