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La Chine lance un “train céleste” qui avance sans carburant, ni électricité

Le Red Rail fonctionne par le jeu de puissants aimants qui lui permettent d’avancer sans consommer d’énergie du tout. Sa construction, par contre, n’est pas sans empreinte sur l’environnement…

Hallucination. Le Red Rail porte plutôt mal son nom : si le wagon est rouge, le rail est parfaitement bleu. Mais ce transport innovant, dévoilé cet été dans la province de Xingguo au sud-est de la Chine, réserve bien d’autres surprises. On pourrait le prendre pour un monorail suspendu mais en vérité il ne touche pas la voie ferrée ; il la repousse.

Train volant. Perché à 10 mètres du sol, ce train à sustentation magnétique (ou Maglev) utilise des aimants disposés autant dans le rail que dans ses « roues » (des leviers en fait, puisque le wagon ne roule pas). Les deux se repoussent par cycle, ce qui génère un mouvement de la cabine le long de l’axe. Le tout sans consommer aucune énergie pendant le trajet. Pas plus mal, puisque l’électricité locale est produite au charbon… En pleine crise énergétique mondiale, ce nouveau train chinois est la promesse d’un miracle. Ou d’un mirage ?

De la mine au ciel. Car pour réaliser cette performance physique de train volant, il faut avoir recours à des minerais spécifiques : des aimants aux terres rares dont la Chine est un des seuls producteurs. Salissants à miner, lourds à transformer, ajoutez à l’empreinte de ce minerai un petit soucis que confessent les chercheurs au South China Morning Post : il émet “de légères radiations électromagnétiques“. Gloups. Seul avantage : les infrastructures auraient coûté un dixième seulement de celles d’un métro occidental. Au moins le choix de la Chine est clair : les économies plutôt que l’environnement.

SOURCE ICI

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