Après Deezer, le géant suédois de la musique change ses règles de rémunération.
Ce n’est pas une révolution. Mais plutôt une évolution. Après Deezer, Spotify s’apprête à son tour à modifier en partie le calcul de rémunération des artistes, dans l’optique de valoriser la création au détriment des contenus non musicaux. Une mesure qui doit permettre de générer « environ 1 milliard de dollars de revenus supplémentaires à destination des artistes émergents et professionnels au cours des cinq prochaines années », promet la plateforme.
À partir de l’année prochaine, seuls les titres ayant généré un minimum de 1 000 écoutes sur 12 mois pourront prétendre à une rémunération. Sur son site, Spotify explique que sous ce seuil, les morceaux diffusés, plusieurs dizaines de millions, génèrent actuellement en moyenne 0,03 dollar par mois. En raison notamment des frais de transaction bancaires, ces sommes ne sont pas touchées par les ayants droit, alors qu’au total elles représentent une manne d’environ 40 millions de dollars.
Lutter contre la fraude et les pratiques abusives
La plateforme suédoise a annoncé ce mardi qu’elle allait changer sa politique afin de reverser plus d’argents aux artistes et aux maisons de disques populaires. Par la même occasion, Spotify luttera contre la fraude en streaming.
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