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Une loi anti-LGBT+ adoptée au Ghana prévoit des peines pouvant aller jusqu’à cinq ans de prison

Ce mercredi 28 février, les députés du Ghana ont voté en faveur d’une loi condamnant les pratiques homosexuelles, ce qui a suscité des inquiétudes au sein de la communauté LGBT+.

Cependant, de nombreux observateurs estiment que la loi, intitulée “des droits sexuels appropriés et des valeurs familiales ghanéennes”, a peu de chances d’être mise en œuvre tant qu’elle n’est pas promulguée par le président Nana Akufo-Addo.

Cependant, avec la fin de ses deux mandats prévue en décembre, il pourrait hésiter à approuver cette loi critiquée par une partie de la communauté internationale et les défenseurs des droits, de peur de ternir son image à l’étranger.

Cette législation, souvent qualifiée de “projet de loi anti-gay”, a été soutenue par une coalition regroupant des chrétiens, des musulmans et des chefs traditionnels ghanéens, et a reçu un fort appui de la part des députés.

Selon les dispositions du projet de loi, les individus impliqués dans des activités homosexuelles pourraient être condamnés à des peines d’emprisonnement allant de six mois à trois ans. De plus, ceux qui militent en faveur des droits LGBT+ pourraient faire face à des sanctions encore plus lourdes, avec des peines d’emprisonnement potentielles de trois à cinq ans. Bien que ce texte ait été présenté au Parlement en 2021, son vote a été constamment reporté.

Au Ghana, un pays profondément religieux à majorité chrétienne, les relations entre personnes de même sexe sont prohibées, mais aucune poursuite n’a été engagée en vertu de la loi héritée de l’époque coloniale.

Néanmoins, les individus queer (dont l’orientation sexuelle ou l’identité de genre diffère des normes dominantes) font souvent face à des discriminations dans ce contexte.

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