“American Nightmare”: la franchise d’horreur de retour avec un sixième film au concept intrigant

American Nightmare, franchise d’horreur située dans un futur où le gouvernement américain décide de créer une nuit où toutes les crimes (vol, meurtre) sont autorisés, est de retour.

Après un cinquième volet en 2021, pourtant annoncé comme le dernier de la licence, son créateur, le réalisateur James DeMonaco, a indiqué son intention de prolonger le cauchemar avec un sixième film au concept intrigant.

Dans ce American Nightmare 6, les États-Unis changent de géographie: le pays est divisé en fonction des idéologies, de la sexualité et de la religion de chacun. Il a détaillé son idée lors d’une interview accordée cette semaine au site spécialisé Collider.

“L’Amérique est brisée”

“American Nightmare 6 est mon regard sur le pays aujourd’hui. J’ai grandi en regardant L’Âge de cristal, Soleil vert, John Carpenter [le réalisateur de Halloween, NDLR] et George Romero [le réalisateur de Zombie, NDLR], dont les films avaient un message sociopolitique.”

“Donc pour le 6, je me suis inspiré des discordes qu’il y a en ce moment et j’ai poussé cette idée plus loin, aussi loin que le pays et le paysage politique actuel m’a inspiré”, a-t-il ajouté.

“Dans le film, on redessine l’Amérique en fonction de l’idéologie, de la sexualité et de la religion: il y a un État noir, un État gay, un État évangélique blanc. C’est vraiment un pays brisé”, poursuit-il. “Dans le film, [le gouvernement] choisit un État où la purge est imposée.” La date de sortie n’a pas été divulguée.

Succès mondial

Débutée en 2013 avec Ethan Hawke, la franchise American Nightmare s’est dotée au fil des années d’une conscience politique, embrassant les différentes évolutions de la société.

Après un troisième film anticipant l’élection présidentielle de 2016, et un quatrième volet dénonçant les brutalités policières, le cinquième film se penche sur le sort des populations hispaniques dans le sud des États-Unis.

Son message n’a cependant pas toujours été compris et a même été souvent détourné: Donald Trump s’est lui-même approprié le slogan du troisième film de la franchise pour sa campagne de réélection pour 2020, “Keep America Great”.

Produite pour un peu plus de 50 millions de dollars, la licence American Nightmare a récolté plus de 500 millions de dollars au box-office mondial.

Article original publié sur BFMTV.com