Découvrez les 5 titres légendaires qui ont marqué 50 ans d’histoire du hip-hop

1. PUBLIC ENEMY, «FIGHT THE POWER» (1989)

Le légendaire collectif Public Enemy, avec son hit politique «Fight The Power», exprime la fierté noire à la demande de Spike Lee pour son film «Do the Right Thing». Cette chanson est un hymne inoubliable des rues, égratignant des icônes américaines et résistant dans l’album studio «Fear of a Black Planet» de 1990.

2. NOTORIOUS B.I.G., «JUICY» (1994)

Notorious B.I.G., le rappeur emblématique assassiné en 1997, peint le portrait vantard d’un jeune afro-américain passant de la pauvreté à la richesse grâce au hip-hop dans «Juicy». Il rend hommage aux pionniers du rap et relève un défi face aux sceptiques, utilisant son talent pour prouver sa réussite. Une controverse entoure la production, P. Diddy étant accusé d’avoir volé l’idée du rythme original.

3. GETO BOYS, «MIND PLAYING TRICKS ON ME» (1991)

La chanson «Mind Playing Tricks on Me» des Geto Boys, présente dans leur album de 1991, «We Can’t Be Stopped», explore l’angoisse et la lassitude d’un gangster confronté à des traumatismes, la solitude, la paranoïa et des pensées suicidaires. Cette chanson est devenue une référence, saluée par des artistes comme Kid Cudi.

4. SUGARHILL GANG, «RAPPER’S DELIGHT» (1979)

Le cultissime «Rapper’s Delight» de Sugarhill Gang, le tout premier hit de rap à atteindre une renommée internationale, nous rappelle l’époque où la musique hip-hop était rare et jouée en direct lors de soirées. Le morceau reprend l’instrumentation du titre «Good Times» de Chic et est devenu emblématique.

5. GRANDMASTER FLASH AND THE FURIOUS FIVE, «THE MESSAGE» (1982)

«The Message», l’un des premiers succès hip-hop ancrés dans la réalité sociale du ghetto, décrit la vie misérable d’un enfant sans autre perspective qu’un destin criminel. En 2002, la Bibliothèque du Congrès a honoré cette chanson en l’ajoutant au Registre national des enregistrements, une première pour le hip-hop.