Lors de son procès, un homme s’est jeté sur la juge en plein procès, mercredi 3 janvier 2024 aux États-Unis. L’agression, filmée via des caméras installées dans tous les tribunaux américains, a été diffusée sur les réseaux sociaux.
Une agression d’une grande violence en plein tribunal. Un homme jugé devant une cour de justice de Las Vegas, aux États-Unis, a bondi sur la juge qui allait prononcer un jugement à son égard ce mercredi 3 janvier, la faisant chuter de son fauteuil et lui causant de légères blessures avant d’être maîtrisé, rapporte la presse américaine.
L’homme était jugé dans le cadre d’une affaire de violences contre personnes et avait été libéré en novembre dans l’attente de son procès. Le procureur avait requis à son encontre une peine d’emprisonnement allant de 19 à 48 mois.
Diagnostiqué schizophrène et bipolaire
Avant l’agression, l’avocat de la défense avait demandé à ce que son client face seulement l’objet d’un sursis probatoire et pas d’une peine donnant lieu à une incarcération, car il souffre selon lui de troubles psychiatriques, étant notamment diagnostiqué schizophrène et bipolaire. L’accusé a également expliqué avoir récemment trouvé du travail et que la juge devrait lui “donner une chance”.
Malgré cette demande, la juge Mary Kay Holthus a semblé choisir la voie de l’incarcération, expliquant notamment que l’accusé avait déjà fait l’objet de deux sursis probatoires par le passé. Sur la vidéo de l’audience, on l’entend dire: “je pense qu’il est temps qu’il goûte à autre chose parce que je ne peux pas supporter cette histoire. En accord avec la législation de l’État du Nevada, cette cour…”.
Elle est interrompue par des cris de l’accusé qui lui fond dessus, saute par dessus le banc de la juge et la fait chuter de son fauteuil, tandis que des hommes en uniforme et un greffier tentent d’empêcher l’homme de s’en prendre à la magistrate.
Le marshal Gary Schofield, chef des opérations du service des marshals de l’État du Nevada, a indiqué qu’il y avait déjà eu des des attaques à l’encontre de juge dans l’État par le passé mais affirme ne pas avoir de souvenir d’un événement “aussi extrême ou violent”.
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