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Une femme va être exécutée à Singapour pour la première fois en 20 ans

Découvrez la première exécution d’une femme à Singapour en 20 ans. Défense des droits indignée face à la peine de mort pour trafic de drogue.

La cité-État de Singapour s’apprête à exécuter cette semaine deux personnes condamnées pour trafic de drogue, dont une femme, une première en près de deux décennies. Saridewi Djamani, condamnée en 2018 pour avoir trafiqué environ 30 g d’héroïne, devrait être pendue vendredi, suscitant l’indignation des organisations de défense des droits qui appellent à mettre fin à ces pratiques.

Contexte de la peine de mort à Singapour

Singapour a une législation antidrogue extrêmement sévère. Le trafic de plus de 500 g de cannabis ou de 15 g d’héroïne est passible de la peine capitale dans ce pays de plus de 5 millions d’habitants. Le gouvernement singapourien affirme que cette condamnation a un effet dissuasif sur la criminalité, mais les défenseurs des droits de l’homme, tels qu’Amnesty International, contestent cette approche et estiment qu’il n’existe aucune preuve concrète que cela réduise la consommation et la disponibilité des drogues.

La réaction des défenseurs des droits de l’homme

L’utilisation persistante de la peine de mort pour la lutte contre la drogue a été fortement critiquée par les associations de défense des droits de l’homme. Chiara Sangiorgio, spécialiste de la peine de mort chez Amnesty International, a protesté contre cette pratique et souligne que de nombreux pays à travers le monde abandonnent progressivement la peine de mort tout en réformant leur politique en matière de drogues. Singapour, en revanche, continue de recourir à cette sanction controversée.

Les organisations de défense des droits, notamment le Transformative Justice Collective (TJC), considèrent que cette exécution de Saridewi Djamani met en évidence les failles du système judiciaire et appellent à une révision de la peine capitale dans le pays.

La condamnation à mort de Saridewi Djamani suscite donc des débats intenses autour de la peine de mort pour trafic de drogue à Singapour, avec un accent particulier sur le statut des femmes dans ces affaires judiciaires sensibles. Les défenseurs des droits de l’homme continuent de faire pression pour mettre fin à cette pratique et pour une réforme du système judiciaire afin de privilégier des alternatives à la peine de mort.

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