Les belles-sœurs et héritières d’Édith Piaf donnent leur aval au choix d’Aya Nakamura pour interpréter des chansons d’Édith Piaf lors des JO de Paris 2024

La possible participation d’Aya Nakamura à l’ouverture des JO de Paris 2024 pour interpréter des chansons d’Édith Piaf n’est pas encore confirmée, mais si cela se concrétisait, les héritières de Piaf, Christie Laume et Catherine Glavas, se réjouiraient de ce choix présumé par Emmanuel Macron, selon Le Parisien.

Les deux femmes sont les sœurs du dernier mari d’Édith Piaf, Théo Sarapo, décédé sept ans après la chanteuse. Elles détiennent désormais les droits d’auteur de la Môme et reçoivent les demandes d’utilisation de ses œuvres. Dans une interview avec Le Parisien, elles ont révélé avoir été contactées pour l’utilisation de “L’Hymne à l’amour”.

Catherine Glavas, âgée de 72 ans, précise que la demande porte sur une utilisation gratuite de la chanson “L’Hymne à l’amour” avec une nouvelle orchestration et une chanteuse, dont le nom n’a pas été divulgué. Elle a déclaré au Parisien : “D’après ce que l’on me dit, c’est Aya Nakamura qui chantera et c’est le président qui l’a choisie. C’est certainement qu’elle a du talent”, soulignant également que la jeune chanteuse “a aussi beaucoup de succès dans le monde”.

Cependant, elle reconnaît ne pas connaître Aya Nakamura, contrairement à Chimène Badi et Isabelle Boulay, qui ont déjà repris des chansons d’Édith Piaf. “Édith aimait les filles avec de la personnalité”, souligne-t-elle.

Quant à sa sœur Christie Laume, qui réside aux États-Unis depuis les années 1970, sa réponse est enthousiaste. “Elle est belle, a une belle voix et un style”, a déclaré la femme de 82 ans au quotidien. “Édith aimait les femmes avec du caractère et était très ouverte sur l’international. Je suis très favorable et je trouve que c’est une idée intéressante”, a-t-elle ajouté, soulignant que “nous vivons dans un monde diversifié […] et c’est une excellente initiative de la part du président français de vouloir le montrer”.

L’éventualité d’Aya Nakamura interprétant des chansons d’Édith Piaf lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques a suscité une forte réaction, caractérisée par une campagne de dénigrement provenant de l’extrême droite et des attaques racistes. Cette hypothèse, actuellement ni confirmée ni infirmée, a été révélée par L’Express après une rencontre entre la chanteuse et le président Macron fin février.

Plusieurs personnalités, telles que Patrick Bruel, la ministre de la Culture Rachida Dati lors d’une audition au Sénat, ainsi que la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra, ont exprimé leur soutien envers Aya Nakamura.