L’intelligence artificielle a brillamment obtenu sa qualification pour les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, dans la catégorie « sécurité ».
Ses algorithmes surpuissants s’intégreront aux caméras des systèmes de vidéosurveillance et aux caméras embarquées par les drones, tout comme aux scanners corporels positionnés à l’entrée des enceintes sportives et aux dispositifs de détection et de neutralisation des éventuels drones ennemis. C’est un défi technologique exceptionnel.
En temps réel, les caméras améliorées développées ont la capacité de détecter des mouvements de foule inhabituels, repérer des sacs abandonnés, et identifier des comportements suspects par le biais d’une surveillance des zones environnantes des sites olympiques et des transports en commun. Les images capturées sont transmises à une salle de contrôle où un agent peut surveiller plusieurs écrans simultanément, selon nos sources.
D’autres dispositifs renforcés par l’IA vont garantir un haut niveau de sécurité, notamment les super scanners corporels. Ces équipements, combinant imagerie à ondes millimétriques et intelligence artificielle, sont capables d’identifier à distance des armes, des objets métalliques suspects, ou des liquides explosifs potentiellement présents sur les spectateurs. Toutefois, ces derniers ont la possibilité de refuser ce processus et de choisir une palpation manuelle.
La surveillance aérienne sera également assurée par un système anti-drones. Pour prévenir l’approche de tout engin télécommandé, des capteurs intégrant des radars, des détecteurs électromagnétiques et des caméras thermiques seront déployés autour des installations sportives. L’analyse de toutes ces données sera confiée à l’IA.
L’utilisation de l’IA pour la surveillance est critiquée par Amnesty International, qui exprime des inquiétudes quant aux libertés individuelles. En conséquence, les dispositifs déployés ne feront pas appel à la reconnaissance faciale ni aux systèmes d’identification biométrique.
L’expérimentation de l’intelligence artificielle dans la surveillance est prévue pour prendre fin en mars 2025. Cependant, certaines personnes craignent une éventuelle prolongation, comme cela s’est produit au Royaume-Uni après les Jeux Olympiques de Londres en 2012.
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