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Les États-Unis disent oui au poulet de synthèse cultivé en laboratoire

Le ministère de l’agriculture américain a accordé l’autorisation aux principales entreprises de viande artificielle de commercialisation du poulet de laboratoire dans les restaurants. Cette pratique qui suscite de nombreuses questions n’est pas pour demain sur le continent européen.

Après le poulet d’élevage, bientôt le poulet de “culture”? Le ministère américain de l’Agriculture a donné son feu vert mercredi à deux entreprises qui produisent de la viande de poulet de synthèse.

Upside foods et Good Meat, les principales actrices du secteur, ont salué cette décision et indiqué vouloir rapidement les commercialiser dans des restaurants.

Très différent des substituts d’origine végétale comme les “steaks” de tofu et de soja, la viande artificielle implique un processus particulier. Des cellules sont prélevées sur des animaux, puis cultivées en laboratoire dans des bioréacteurs pour se multiplier et enfin aboutir à une escalope ou une cuisse de poulet après le passage par un moule dans des formes prédéfinies.

Un impact environnemental plutôt flou

Pour gagner en notoriété, les deux compagnies misent beaucoup sur des restaurateurs courus. La cheffe étoilée Dominique Crenn qui tient un restaurant à San Francisco a déjà passé commande, tout comme le chef américain José André qui dirige des établissements à Washington DC.

Si les partisans de la viande artificielle mettent en avant un moindre impact carbone par rapport à de la véritable viande – l’élevage est responsable à lui seul de 14,5% des émissions mondiales de gaz à effet de serre -, ses conséquences environnementales restent pour l’instant très floues.

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